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Amiante et Vermiculite

Qu’est-ce que l’amiante ?

L’amiante est un minéral de texture fibreux et généralement friable de la famille des silicates magnésiens qui est employé pour ses excellentes propriétés isolantes, ignifuges et réfractaires.

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Notre Solution

LES TESTS DE CARACTERISATION DE L’AMIANTE

La contamination de l’air intérieur par l’amiante est due principalement à la présence de matériaux contenant l’amiante friable, sous forme par exemple « floquée » ou « giclée ». Cette application était très fréquente sur les plafonds et les murs des bâtiments jusqu’à la fin des années 70. L’amiante enrobé était également très employé pour protéger les tuyaux, et la contamination de l’air provient de matériaux qui se sont dégradés et sont donc devenus friables, libérant des fibres dans l’air.

AXXONLAB propose deux tests permettent de caractériser et de quantifier la présence éventuelle d’amiante dans l’air et les matériaux. Les résultats sont disponibles sous 24 ou 48 heures ; sous certaines conditions il est possible d’obtenir des résultats le jour même des prélèvements.

Characterisation de l’amiante par microscopie a lumiere polarisee (mlp)

Cette méthode sert à analyser les matériaux afin de déterminer la présence d’amiante. Inventé en 1834 par W.E. Talbot, les premiers microscopes polarisants utilisaient un miroir de verre très épais comme polarisateur. A la fin du 19é siècle ces microscopes ont pris leur structure actuelle et la polarisation provenait d’un prisme de calcite. De nos jours, les microscopes polarisants de pointe comportent des filtres polaroïds comme source de lumière polarisée et sont équipés de caméras et d’écrans pour rendre l’observation et l’analyse extrêmement confortables et fiables. La polarisation permet d’identifier avec précision les systèmes cristallins des minéraux isotropes et anisotropes, et ainsi de déterminer la présence de tel ou tel minéral dans une matière. C’est encore l’une des méthodes les plus économiques d’analyse et d’identification des structures cristallins des minéraux dont l’amiante.

Characterisation de l’amiante par microscopie a contraste de phase (mcp)

Développée par le physicien néerlandais Frederik Zernike en 1930 (Prix Nobel de Physique en 1953 pour ses recherches), cette méthode est très utilisée en bactériologie mais aussi dans l’analyse de l’air lors des tests de présence de poussières et de fibres de l’amiante. Les échantillons sont prélevés par aspiration de l’air ambiante à travers des filtres spéciaux et ensuite examinées sous un microscope à contraste de phase, sous lequel on peut comparer les lumières de fond et celles projetés par les molécules récoltées. On détermine ainsi le taux éventuel de fibres d’amiante. Il est possible de caractériser et de quantifier aussi bien le amiante chrysotile que les amphiboles, et tout mélange de ces minéraux. C’est lé méthode la moins chère et la plus courante de l’analyse de l’air pour déterminer la présence de fibres de l’amiante.

Analyse d’échantillons:


Qu’est-ce que l’amiante ?

L’amiante est un minéral de texture fibreux et généralement friable de la famille des silicates magnésiens qui est employé pour ses excellentes propriétés isolantes, ignifuges et réfractaires. Il y a plusieurs types d’amiante dont, parmi les plus fréquemment utilisés, l’amiante blanc, ou chrysotile, et les amphiboles dont il existe cinq variétés parmi lesquelles l’amiante bleu, ou crocidolite, et l’amiante brun, ou amosite. Les plus grands producteurs mondiaux sont la Russie, le Kazakhstan, la Chine, le Canada et le Brésil.

Bien qu’il soit davantage connu depuis le 19e siècle en raison de son intérêt industriel, l’utilisation de l’amiante remonte à la préhistoire. En effet, la présence de l’amiante fut constatée lors de fouilles archéologiques en Finlande où les habitants l’employaient il y a 3000 ans dans le colmatage de leurs logements et dans la fabrication de poteries. Au cours de l’Antiquité, l’amiante fut utilisé en Egypte, en Perse et en Inde pour les préparations funéraires et pour rendre les vêtements plus résistants. Les Grecs et les Romains l’utilisaient également dans le tissage des vêtements des esclaves, les linceuls des morts, les serviettes et autre linge de maison, l’incorporaient dans la construction des bâtiments et l’intégraient même à la fabrication de mèches pour les flammes éternelles des vestales. Charlemagne et Marco Polo furent émerveillés par les étoffes en amiante que l’on nettoyait en les jetant au feu, et pendant tout le Moyen Age l’amiante resta un élément de confection des poteries.

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C’est lors de la révolution industrielle avec la fabrication de machines produisant une forte chaleur que l’emploi de l’amiante a été intensifié. Depuis cette époque on retrouve l’amiante dans un nombre important d’usages industriels parmi lesquels : des fibres et flocages d’isolation contre le feu et la chaleur, des produits de filtration et d’étanchéité, des colles, feutres, mastics, plaquettes de freins et plaques cartonnées, et aussi des liants tels certaines peintures et mortiers voire même le ciment. Il s’utilise aussi dans les installations électriques soumises à chaleur, ainsi que les chaudières et les fours électriques. Dans certains pays comme le Canada l’amiante a été incorporé aux procédés destinés à renforcer les bitumes routiers ou les dalles de béton utilisés dans la construction routière (routes, aires de service, etc.)

Si son utilité, son accessibilité et son coût relativement peu élevé confèrent à l’amiante un intérêt certain dans les procédés industrielles, ce minéral est néanmoins hautement toxique pour l’organisme. Dans la Grèce ancien, Strabon constata déjà que les esclaves et tous ceux qui portaient des vêtements contenant de l’amiante ou qui en étaient en contact fréquent développaient des maladies pulmonaires et mouraient très jeunes. Pline l’Ancien observa le même phénomène à Rome. En Grande-Bretagne, le premier décès lié à l’amiante fut décrit en 1899. Nous savons de nos jours que ces maladies provenaient de l’inhalation de fibres d’amiante, mais ce n’est que dans les années 1970 que les risques liés à l’amiante sont devenus une question de santé publique.

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Le principal danger de l’amiante est le risque de contracter des maladies pulmonaires graves par l’inhalation des fibres. L’asbestose ou fibrose pulmonaire, des cancers du poumon et de la plèvre et les cancers digestives sont des pathologies très répandues parmi ceux qui travaillent ou vivent dans des milieux amiantés. D’autres pathologies comme les lésions de la plèvre pariétale et les épaississements pleuraux, apparaissent environ 15 ans après la première exposition à l’amiante et causent des douleurs thoraciques et des troubles respiratoires. D’autres maladies peuvent survenir comme les cancers du larynx, du système gastro-intestinal ou des reins. Les plus à risque sont ceux qui travaillent dans les mines d’amiante, dans les usines ou les secteurs du bâtiment où l’amiante est utilisé, le personnel de nettoyage des zones à risque, ainsi que les salariés du transport des déchets ou qui travaillent dans des locaux amiantés. Cependant toute personne vivant ou travaillant dans un milieu ou l’amiante est présent encourt le risque de développer l’une de ces maladies.

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Malgré les règlementations interdisant l’emploi de l’amiante et visant au désamiantage des bâtiments dans de nombreux pays depuis les années 1980, l’amiante est encore très présent dans les anciens bâtiments et continue d’être utilisé pour la production industrielle et l’industrie du bâtiment dans des pays comme le Japon, les USA et le Canada ainsi que les pays gros producteurs comme l’Inde, le Vietnam, le Pakistan ou les Philippines. Bien que nous ne disposions pas d’études approfondies sur son impact sur l’environnement, la pollution par ruissellement des eaux de pluie est également un facteur de risque quand les enrobages routiers contiennent de l’amiante, avec une contamination importante des nappes phréatiques et des rivières ainsi que le transport par les vents des poussières contenant des fibres d’amiante lors des périodes de sècheresse. En outre, même dans des pays où des interdictions ont été mises en place, certaines dérogations existent, comme par exemple les filtres à vin utilisés dans la production vinicole française. Finalement, le remplacement de l’amiante n’est pas possible pour tous les procédés en raison de ses qualités uniques.

Vermiculite

La vermiculite, un mineral « sain » qui peut toutefois etre contamine par l’amiante

La vermiculite est un silicate ferreux aluminium-magnésium qui se forme naturellement par l’hydratation de certains basaltes. En apparence, elle ressemble au mica. Si elle est soumise à la chaleur, elle gonfle et des poches d’air se forment, ce qui lui confère des propriétés ignifuges, hautement absorbantes, compressibles et non-réactives ainsi qu’une grande capacité d’échange de cations. La vermiculite est utilisée depuis les années 1940 dans l’industrie, le bâtiment, l’horticulture et l’agriculture. Les plus grands producteurs de vermiculite sont la Chine, l’Afrique du Sud, l’Australie, le Zimbabwe et les Etats-Unis.

Les propriétés de la vermiculite permettent son emploi dans l’industrie et le bâtiment pour de multiples usages parmi lesquels l’isolation ignifuge et thermique, les matériaux réfractaires, l’ignifugation des mortiers et bétons, le traitement des déchets et la production d’emballages de sécurité pour les matières dangereuses. Elle est également appréciée pour les cultures par hydroponie et en tant que substrat pour les tests de biodégradabilité. Elle est aussi un substrat de choix pour l’élevage des reptiles et des arthropodes.

La vermiculite est présentée par les fabricants comme un produit qui ne comporte pas de risque particulier pour la santé. A l’heure actuelle, les gouvernements nationaux n’ont adopté des règlementations de l’emploi de la vermiculite que par rapport à la fiche signalétique, la labellisation et les précautions d’emploi. Cependant, elle peut contenir du mica, du quartz, du feldspath, et d’autres minéraux que pourraient causer des troubles oculaires ou respiratoires si ils sont présents sous forme de poussière. Il est donc nécessaire de se munir de protection personnelle quand on manipule la vermiculite (masque et lunettes de protection) et de consulter les renseignements de sécurité du fabricant (MSDS.)

Il est également possible que la vermiculite ait été contaminée par de l’amiante amphibolique. Tel était le cas de la vermiculite extraite de la mine de Libby, dans le Montana, qui était la plus grande mine de vermiculite au monde des années 1920 à sa fermeture en 1990. Si la vermiculite contient de l’amiante, le risque sanitaire est élevé et les personnes manipulant la vermiculite contaminée s’exposent aux mêmes maladies que celles exposées à l’amiante. Il est donc nécessaire de faire faire des analyses en cas de présence ou d’emploi de vermiculite.

Sources :

wikipedia.org

Les risques à la santé associés à la présence de moisissures

inspection du bâtiment et analyse de l’air intérieur

Les risques à la santé associés à la présence de moisissures

Test sur les moisissures

La moisissure noire

Les symptômes de la contamination par les moisissures

Moisissures et humidité